Une salle comble : plus de 130 personnes pour cette assemblée générale de rentrée.
Claude Rous, puis Pierre Gauthier, en introduction, ont tenu à souligner l’unité de Marie-Louise, « construction collective et progressive ». La création de Fondation a été une reconnaissance ; c’est surtout un outil pour drainer des dons et mieux travailler, de façon plus structurée et répondre aux problèmes de la gestion d’un ensemble qui est passé, en 30 ans, d’un à six établissements et de 30 à près de 300 lits et places alors que Marie-Louise était « association reconnue d’utilité publique ».
Marie-Louise doit maintenant répondre à deux défis : celui du passage de générations et celui de la défense et de l’amélioration de nos établissements dans un contexte politique, budgétaire et idéologique devenu peu favorable aux institutions, aux internats, aux réalisations familiales.
Pour cela, des décisions importantes ont été prises et mises en œuvre depuis la création de la Fondation, qui vient de fêter son deuxième anniversaire : mise en place d’une Direction générale des établissements, confiée à JP Estremo, d’une coordination médicale, assurée par le Dr F Sapaly, d’un Comité Médical et Stratégique, animé par le Dr E. Schmidt du CHU de Toulouse.
Nous devons mieux faire valoir la singularité de nos prises en charge, l’importance du projet de soins pour des personnes souvent très fragiles, progresser sur la communication non verbale, savoir nous adapter au problème majeur du vieillissement des résidants, de leurs familles mais aussi des équipes.
En conclusion, le combat continue pour défendre ce que nous avons fait depuis trente ans, mais aussi l’améliorer sans cesse.
Pour cela, Marie-Louise a besoin de tous, en particulier des nouveaux parents.
Michel Auzas a présenté le bilan financier de la Fondation (hors établissements) pour 2018, avec un résultat positif de plus de 100 000 €. L’Assemblée applaudit chaleureusement un généreux donateur suisse, Monsieur Buchi.
Cyril Hijar aide Marie-Louise, dans le cadre d’un mécénat de compétences apporté par la société 3X Consultants, dans sa politique de communication et de collecte de dons, que ce soit auprès des petits ou des grands donateurs. Il a rappelé les opérations « tractothérapie » et « handidanse » (cette dernière a touché plus de 10 000 personnes et financé en grande partie la participation de résidants du Foyer à un championnat national de danse, à Dunkerque, d’où ils ont ramené une médaille d’argent). « Handibalançoire » arrive. Ces opérations permettent de collecter des fonds au plan national. Elles donnent aussi, comme le site rénové, une meilleure visibilité à Marie-Louise.
Benjamin Lelong présente l’activité du Centre Equestre, où chaque établissement de la Fondation passe au moins une fois par semaine. L’opération Calèche va démarrer, elle permettra aux personnes en fauteuil de profiter de cette activité.
Présentant le rapport moral de l’Association des amis de Marie-Louise, David Cambon insiste : « on ne vous vend pas du rêve mais un projet collectif », celui que porte Marie-Louise, qui a apporté un confort certain aux familles. La mission de l’association, au-delà des manifestations de solidarité qu’elle organise, est de drainer des bénévoles pour assurer la relève. Elle est aussi de drainer des fonds pour la Fondation. B Auzas, trésorière, indique qu’elle compte 372 cotisants à jour de leurs cotisations et que bon an, mal an, elle verse 7 000€ à la Fondation. Elle signale aussi l’achat de deux « bécassines » pouvant être prêtées aux familles.
L’ADN de Marie-Louise c’est bien cette diversité d’origines et de talents, cette multiplicité d’actions au service de personnes vivant avec un handicap sévère.
ANNEXE 1 : SITUATION BUDGETAIRE DE LA FONDATION MARIE-LOUISE
ANNEXE 2 : ORGANIGRAMME FONDATION MARIE-LOUISE ET ETABLISSEMENTS